jeudi 15 décembre 2016

La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille



La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. 
Dans la série "les aventures de Pierre-Yves" voici le nouvel épisode : "Pierre-Yves prend l'avion".
Mon voyage de ce lundi a connu des rebondissements et m’a donné bien des émotions :

  • D’abord je n’ai pas réussi à imprimer ma carte d’embarquement depuis la maison. On me demandait de passer par le comptoir Air France. Que se passe-t-il ? Ça commence mal. Inquiétude.
  • Du coup je suis parti plus tôt (4h30 de la maison). Le taxi m’a posé à 5h05. Ouf, bien en avance.
  • Pas de problème pour avoir ma carte d’embarquement sur la borne Air France. Ouf.
  • Il y avait une file d’attente terrible pour poser les valises. Ça n’avançait pas. 40 minutes perdues pour la valise. Enervement.
  • La file d’attente s’allongeait derrière moi. Finalement cela tombait bien ce problème de carte d’embarquement. Quand même une satisfaction.
  • Ensuite 20 minutes pour le contrôle de sécurité. Je suis arrivé juste à temps quand ils commençaient l’embarquement. Soulagement. Heureusement que j’avais bien de l’avance.
  • Ensuite 40 minutes pour remplir l’A320. C’est vraiment mal fait. Du coup on a volé avec 20 minutes de retard. Je reste zen, j’ai 2h30 de correspondance à Roissy.
  • A Roissy je prends la correspondance pour Bucarest. Avion en retard puis 38 minutes pour remplir l’A320. On s’améliore mais au final on décolle avec 30 minutes de retard.
  • Derrière moi 2 types à mine très particulière, qui charrient les hôtesses, se moquent de nous, parlent très fort, donnent des coups dans mon dossier. J’ai compris à l’arrivée que ce sont 2 gars expulsés de France. La police française les a mis dans l’avion et la police roumaine les attendait à l’arrivée. Je comprends mieux la situation. Mais ce fut désagréable d’avoir ces types dans mon dos.
  • On atterrit avec 30 minutes de retard. Là je ne m’en fiche pas car j’avais juste 1 heure pour la correspondance.
  • 15 minutes pour vider l’avion, le contrôle de police pour entrer en Roumanie (j’ai doublé toute la queue en m’excusant, quelques grognons, profond malaise, je n’aime pas du tout cela), la recherche du hub de départ et bien sûr je rate le départ, probablement à moins de 5 minutes près. Je suis en sueur et furieux contre ces abrutis qui ne savent pas remplir ni vider un avion de façon efficace.
  • Pour changer mon billet je dois rejoindre les guichets Tarom et donc je dois franchir à l’envers les contrôles de sécurité. Compliqué, et manifestement très inhabituel. Il a fallu chercher le chef pour obtenir l’autorisation et Ils ont pris plusieurs photos de mon billet invalide et de ma carte d’identité. Surprise.
  • Et ma valise dans tout cela ? On me balade de guichet en guichet. Inquiétude.
  • Au guichet Tarom j’obtiens un billet pour le prochain vol (2h15 plus tard) et la préposée m’explique qu’en aucun cas ma valise ne peut être dans l’avion que j’ai raté. Me voilà rassuré. Elle me dit que je dois réclamer ma valise aux objets trouvés et ensuite la réenregistrer. Je retraverse l’aéroport. Cela devient clair. Je suis rassuré.
  • A ce guichet des objets trouvés il n’y a personne, juste un interphone (c’est mieux pour protéger les salariés des agressions des mécontents). Pas de chance j’ai composé le mauvais numéro et la personne m’explique que Tarom ne peut rien pour moi puisque c’était un vol Air France. Je rappelle au numéro Air France et là on me dit que quelqu’un va m’apporter ma valise. Super je suis confiant.
  • Et j’attends au guichet. Très longtemps. La confiance s’évapore vite.
  • Enfin le chef de service vient me chercher et me conduit dans son bureau. Ouf enfin cela va avancer. Tiens, au passage je note qu’ils ne sont que 2 au bureau des objets trouvés mais l’interphone pointe vers au moins 10 numéros. Bizarre. Je n’ai pas le temps de chercher à comprendre.
  • En fait ils n’ont pas ma valise aux objets trouvés et ils ont beau téléphoner partout, personne ne la trouve. Inquiétude croissante.
  • A la fin il me conseille d’aller m’enregistrer pour assurer ma place dans l’avion suivant et il me donne même son numéro personnel pour que je puisse le rappeler sans retraverser tout l’aéroport. Sympa C.
  • A l’enregistrement la préposée se renseigne auprès de ses collègues et me rassure : tout ira bien, je finirai bien par retrouver ma valise (à un moment ou à un autre). J’ai franchement l’impression qu’elle veut surtout se débarrasser de moi.
  • Je passe une nouvelle fois les contrôles de sécurité pour attendre vers mon avion. Suspense.
  • J’appelle plusieurs fois C, mais il ne répond jamais. Se serait-il débarrassé de moi lui aussi ? Doute.
  • Finalement je monte dans l’avion et le voyage se passe bien. L’avion d’avant est parti pile à l’heure. Celui-là a 25 minutes de retard. Injustice.
  • A l’arrivée un message personnel pour moi. On m’informe que ma valise m’attend dans un bureau. En fait elle est arrivée par l’avion que j’ai raté. Rassuré.
  • Enfin le taxi de mon client qui devait m’attendre n’est évidemment plus là. Je suis obligé de prendre un taxi ordinaire mais qui n’accepte pas la carte bleue. Et je n’ai pas de lei. Bon, avec un billet de 10 euros on réussit à s'arranger. Ouf c’est fini.
  • Départ de la maison à 4h30. Arrivée à l’hôtel à 20 h. C’est quand même plus rapide qu’en voiture (et qu'en vélo), mais je ne recommencerai probablement pas par cette combine Air France – Tarom.
Maintenant il reste le retour. Ce sera avec Lufthansa.
Lufthansa ne m'a jamais fait rater une correspondance mais par contre ils m'ont fait plusieurs fois le coup de la grève.
Alors suspense. ....

Pierre-Yves

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